Apres la mort

Luci a écrit:ce n'est pas de la mort elle-même dont on parle, mais de la raison pour laquelle elle survient

Moi c'est plutôt ça que je trouve complètement vide de tout potentiel de discussion.

Pourquoi la mort survient? Un accident de voiture...une overdose de pâtes au beurre....un infarctus. Diantre.

Après j'ai peut-être mal compris la chose.

Shon'

Arf ! Il nous faudrait un volontaire pour vérifier, tu veux pas essayer ?

Enfin mettons, si résurgence post-mortem il y a par exemple, et que cela s'exprime durant notre vivant à nous, peut-on réellement parler "d'après la mort" ? Y a déjà un premier paradoxe.
Tout comme celui de ne concevoir qu'une frontière simple reliant la vie à la mort. On peut concevoir des étapes intermédiaires nettement plus intéressante et intelligible telles que l'imaginaire, le subconscient, la mort paradoxale (mort cardiaque/cérébrale pour ne citer que ceux-là) et de tous ces concepts qui sont dans ce no man's land qu'est l'entre la vie et la mort. Ça fait déjà parti de la matière à exploiter pour réfléchir sur la mort sans vouloir brûler les étapes de savoir ce qu'il y a après.

Edit pour shon' : Ouaip parce que là, tu parles surtout de la manière dont elle survient il me semble.

Ca m'semblait synonyme.

Luci en mode sociologue. J'te Keaf mec

Shonda'sh a écrit:Ca m'semblait synonyme.

Bah là je peux plus rien pour toi, à par peut-être une explication de texte, mais je suis sur que tu peux faire ça par toi-même en relisant deux ou trois fois la phrase.


Sociologue ça fait tout de suite plus crédible ^^

Sans aller jusqu'à l'(inutile)explication d'texte on aura compris que j'ai par réflexe remplacé "raison" par cause (heum...).

Mais, au risque de me répéter (sic) j'pige toujours pas :

1/ "L'après mort" est un sujet de supputations vain puisque l'on en saura de toutes les façons rien de notre vivant (enfin, qui sait...) et qu'il vaut mieux se concentrer sur ce qui est acquis (notre vie) qu'on aura de toutes les façons tout le temps d'y penser à "ce qu'il y a après", quand on y sera.

2/Le "pourquoi" métaphysique (on m'excusera l'appellation, quoi que...) de ce p'tit changement d'état est par contre un sujet bien plus foisonnant.

Pourtant les deux me semblent keumême plus qu'étroitement liés et j'arrive pas à me faire à l'idée qu'on aurait plus de réponse à la seconde qu'à la première (de fait, vacuité équivalente).

So...Que j'ai mal compris ou non, j'veux bien qu'on m'éclaire.

Shon'

Shonda'sh a écrit:

Pourtant les deux me semblent keumême plus qu'étroitement liés et j'arrive pas à me faire à l'idée qu'on aurait plus de réponse à la seconde qu'à la première (de fait, vacuité équivalente).

+1

Bon pour exprimer ça sous forme de schéma :



Si on distingue l'état de vie à celui de mort en deux cercles, la zone grise correspond à la seconde affirmative, soit l'espace se trouvant à la fois dans le cercle de la vie et celui de la mort.
Cela nous donne donc trois zones qui, bien sur sont étroitement liées les unes aux autres, mais nous laisse une place entre ce qui est du domaine de la vie et de l'au-delà de la mort.
Au final, le paranormal se trouve dans cette zone tampon qui peut s'appréhender sans entrer dans la pure spéculation.
Quel sens donner à la mort, dans ce contexte, c'est s'interroger (pardonnez l'image) sur la transformation de l'état solide à l'état gazeux et non pas se demander si ce gaz redeviendra ou non un jour solide...
J'espère que c'est plus clair ?

Plop,

j'comprends mieux le sujet que tu veux traiter, mais j'reste toujours bloqué au même endroit : on peut toujours en chercher les réponses.....et s'les mettre sur l'oreille.

L'espace situé entre les deux, cet espèce de zone tampon entre les deux états, nous permets juste (au fond) de pouvoir palabrer en assénant des concept et principes simples (intelligible facilement par tous) et/ou déjà à l'étude/étudiés (par un autrui digne de foi sur le sujet) et de faire pertinemment appel aux témoignages de NDE. Soit.
Pourtant, tous ces concepts (entre autres) ne sauront expliquer cette "transcendantale" (sic²) raison de la Mort ni décrire de façon crédible le passage de Vie à Trépas (ou alors, j'veux bien un autre dessin). De fait, on retombe sur ta case départ : on n'en sauras jamais rien si ce n'est après coup so....

Enfin qu'importe, la question qui me vient à l'esprit juste avant de terminer c'post c'est surtout :
En quoi la description du processus de transition nous permet-elle de donner un sens à notre/la Mort?

J'avoue ne pas voir le rapport entre "Raison/Cause/But" et ce court (?) moment ou on a le cul entre les deux chaises.

Shon'

Yeap !

Bah la cause de la mort elle est physique, on va pas énumérer les milliers de manières de mourir. Entre raison et but, je dirais plutôt le sens que nous donnons à notre propre mort (le but si on veut), et le sens réel de la mort celui qui nous échappe encore (la raison).
Il y a là deux pistes :

- Celle d'inscrire le cycle de la vie et de la mort dans un cycle plus vaste de l'univers. (la raison)

- Celle que j'ai déjà énoncé dans mon premier poste, du but de notre existence, de notre mort, de ce que nous sommes et de ce qui perdurera malgré notre disparition.

La première interroge une échelle universelle, la seconde une échelle humaine. Et pour ce qui est de cette fumeuse zone tampon de l'entre deux, c'est simplement là qu'on pourra se rapprocher le plus concrètement de ce qu'est la mort. Ce qui dépasse cette zone est à placer dans le fantasme et la spéculation, puisque ça nous est inaccessible.

Mieux ?

Luci a écrit:Bon pour exprimer ça sous forme de schéma :

Ton schéma contredit ton explication. Mettons qu'il y est trois zones , la A et la B, ce sont les deux cercles, la vie et l'après mort, et la mort elle-même en C, la zone grise.

Hé bien comme on le ferais avec des couleurs, pour étudier la zone C, il faut étudier A et B, et C apparait naturellement. De même, si l'on connait A, et que l'on connait C, alors forcément, on connait un minimum sur B, par déduction.

Étudier que A ou que B est possible. Mais étudier C sans toucher A ni B ne l'est pas.

Il me faut un Nurofen là......

UN PEU UTOPISTE YURI ^^

Dans l'idée, pas tant que ça.

Au fond, on a A (notre existence) et un bout (non vérifié mais qui peu servir d'hypothèse de départ pour la suite) de C [NDE et autres].

Alors autant on a autant d'chance de trouver la moindre réponse que ce soit, autant ça peu permettre à qui veut de se masturber le neurone en toute quiétude

disons que si c'était si simple ça se saurait.

C'est bien ce que je dis.

yurikae a écrit:

Luci a écrit:Bon pour exprimer ça sous forme de schéma :

Ton schéma contredit ton explication. Mettons qu'il y est trois zones , la A et la B, ce sont les deux cercles, la vie et l'après mort, et la mort elle-même en C, la zone grise.

Hé bien comme on le ferais avec des couleurs, pour étudier la zone C, il faut étudier A et B, et C apparait naturellement. De même, si l'on connait A, et que l'on connait C, alors forcément, on connait un minimum sur B, par déduction.

Étudier que A ou que B est possible. Mais étudier C sans toucher A ni B ne l'est pas.

Je te jure que si j'avais ton adresse, je te ferai bouffer tes parents !

Luci a écrit:

Je te jure que si j'avais ton adresse, je te ferai bouffer tes parents !

Oui, prend-toi en à mes parents plutot que de tenter une réponse construite.

JdLK a écrit: UN PEU UTOPISTE YURI ^^

Oui, c'est que du shématique.

Luci a écrit: Je te jure que si j'avais ton adresse, je te ferai bouffer tes parents !

C'est plus simple de t'en prendre à mes parents que de faire une réponse construire.[strike]

C'est une référence à South Park, je la trouvais moins vulgaire en somme que "vous me broyez les couilles!"...

Mais en tout cas ta réponse ne suscite en moi aucune matière à débattre, alors je meuble en attendant une hypothèse intéressante.