OASIS est mort, vive OASIS

Oasis est mort, à la suite d'une dispute en coulisse entre les frères Gallagher. Pas vraiment une surprise pour les journaux anglais, qui se contentent le plus souvent d'entériner l'acte de décès du groupe. Quand ils ne tirent pas sur l'ambulance...




La conclusion directe d'années de rivalité. Les journaux anglais ne se montrent pas vraiment surpris, lundi 31 août, en signalant la fin du groupe de rock anglo-saxon Oasis, à la suite d'une dispute, vendredi, dans les coulisses du festival parisien Rock en Seine. Dispute qui a marqué l'annulation de leur concert parisien, de leur tournée européenne et la séparation du groupe.
"La séparation est déjà appelée "Wonderbrawl", écrit The Times, à propos des frères Noel et Liam Gallagher. "Une guitare écrasée, des hurlements et des échanges énervés sur internet ont signé la mort du groupe de rock oasis". Pour le journal britannique, "des années de rivalité fraternelle entre Noel et Liam Gallagher, qui ont créé le groupe dans leur ville natale de Manchester au début des années 1990, ont explosé en 5 minutes avant un concert à Paris".

Tirer sur l'ambulance


Le Daily Mail, lui, est lapidaire. Pour le journal, "le groupe le plus surfait de tout l'histoire de la musique anglaise, a finalement fait la seule chose décente et s'est séparé. Ce n'est pas juste un autre coup publicitaire désespéré, en vue de booster le peu d'intérêt qu'il reste encore pour leur groupe en difficulté. Tout du moins, espérons que ce ne soit pas le cas".
"De mortuis nil nisi bonum, disaient les Romains (On ne tire pas sur un corbillard, ndlr). Il faut toujours dire de bonnes choses des morts. Mais dans le cas de feu Oasis, j'ai bien peur que cela ne soit impossible. Leur musique était si ridiculement outrageusement tapageuse, et souvent choquante. Mais encore plus mauvaises, étaient les valeurs qu'Oasis représentaient : un phénomène vulgaire, qui devait bien plus à un bon marketing et des relations qu'à un réel talent".

Quel camp choisir ?


The Guardian se montre plus neutre : "Nés pour se quereller : comment des années d'animosité ont finalement séparé les garçons d'Oasis", titre le journal, qui retrace les continuels conflits entre les deux frères qui ont agité le groupe de rock. Fataliste, le journal prend acte de la mort du groupe : "Il est certainement très difficile d'imaginer l'un sur scène sans la présence de l'autre", explique le journal. "Mais Noel Gallagher, qui n'est pas un homme à revenir en arrière s'il s'estime dans son bon droit, semble aujourd'hui envisager un futur sans son frère".
Pour The Sun, Oasis a suivi la digne (ou maudite) tradition de la rivalité entre frères dans les groupes de rock et dresse la liste des groupes qui se sont séparés, comme The Everly Brothers, Ray et Dave Davies des Kinks, ou encore Barry et Robin Gibb des Bee Gees. Alors, plutôt Liam ou Noel ? Le journal appelle à choisir son camp.
"Etes-vous dans l'équipe Noel dans cette rude épreuve ? C'est lui qui a écrit les textes des chansons, et le cerveau derrière le succès. C'est aussi un homme très drôle, avec une blague prête pour chaque situation. C'est un vétéran du rock". Ah oui c'est vrai mais… Après tout, "le plus jeune des frères Gallagher incarne la voix et l'attitude d'Oasis. Le groupe n'aurait jamais eu un tel succès sans sans lui. Et puis... Noel est peut-être tout simplement trop vieux pour le rock 'n'roll". Alors ?

(Nouvelobs.com)

Snif snif ! c'est si triste ! n'empêche que les gars du "Daily Mail" c'est des connards qu'aime pas la bonne zizik

Je n'ai jamais vraiment aimer Oasis. A mon gout ils ont sucer les Bealtes et il n'y avait pas grand chose d'original.

Peut être mais c'était pas mal non plus (moi d'ailleurs j'adors qu'une chanson (la seule que je connais ) )

N'étant pas "fan" d'Oasis, ne connaissant qu'un album sur-je-ne-sais-pas-combien d'albums, ça me laisse un peu froide, cette nouvelle.
Les fameuses rivalités fraternelles. En général, ça fait de bons films, et de bons livres. Mais je trouve ça triste, parce que je fais partie de celles, un peu naïves peut-être, qui pensent que c'est chouette d'avoir une belle relation avec son frère ou sa soeur...

Ce n'est pas naïf, je me suis longtemps bagarré avec mon frère, aujourd'hui qu'il est plus grand, il est davantage sérieux et plus mature, donc, ça passe mieux.

Après, je pense que la pression d'un groupe, c'est beaucoup a porter, donc, que ça porte a conséquence sur les relations humaines, même fraternelles.

J'ai la chance d'avoir une relation privilégiée avec mon frère, donc c'est vrai que parfois, je me dis qu'il y a des choses extérieures qui ne devraient pas réussir à abattre ce lien. Même la pression de gérer un groupe, de travailler ensemble, etc. C'est aussi là que je situe ma naïveté, parce que je sais parfaitement que la chose n'est pas toujours aussi facile que je l'écris, et que malgré mes belles idées, la réalité rattrape - parfois - vite les idéaux.

Je ne pense pas ce que ce soit de la naïveté puisque tu en as conscience, j'appellerai ça de l'optimisme.

C'est la première fois qu'on me dit que je suis optimiste... j'appellerai ça de l'idéalisme. J'aime bien rester fidèle à mes petits principes ridicules même si j'ai l'air bête devant les autres. L'optimisme implique toujours une prochaine déception. Du moins, c'est comme ça que je l'ai toujours ressenti.

Je pouvais pas blairer ce groupe....