Quelle est VOTRE philosophie de la vie ?

Mouahahahah voila un espace pour les théories fumeuses, les considérations de fumistes et les dérivés de comptoir. Bref pas étonnant que je passe par là, et avec l'intime satisfaction de pouvoir ouvrir le bal


Donc, ma philosophie de vie ? Hum, ça demande introspection et j'imagine devoir y revenir après consultation et prescription (si par bonheur on ne m'impose pas la camisole).
Je suis la pratique de la théorie du chaos, mêlant l'idée de l'équilibre, de la causalité et du karma. En ces termes, je ne conçois pas vraiment l'idée de chance (que je souhaite d'ailleurs rarement, préférant l'expression : bon courage). La malchance par contre je l'appellerai plutôt poisse, un truc qui a salement tendance à me coller à la peau...
Je suis contre l'idée que notre histoire est toute tracée, le destin se limite à une première orientation d'origine extérieure, un choix que l'on a fait à notre place en nous mettant au monde et plaçant un contexte de base : l'environnement familiale.
S'opère ensuite toute une série de choix, d'expériences, de frustrations qui vont guider notre inconscient vers une répétition inépuisable de cycle plus ou moins long. Ces cycles sont les calques sur lesquels on règle notre existence, on place nos repères, on avance... C'est donc l'entrée dans le cycle qui est la plus déterminante sur l'intérêt de celui-ci.
De manière concrète, certain cycles sont réguliers et basés sur une notion temporelle que ce soit de la minute à l'année, en passant par toutes ses déclinaison. (j'entre pas plus en détail là dessus)
En somme dans cet enchainement de cycle, on ne peut vraiment agir qu'entre le moment ou l'un s'achève et l'autre commence, par une sorte d'inertie tout ce que l'on projette en dehors de cette période avorte pour des raisons parfois extrêmement incongrues.
J'imagine que concevoir la vie d'une telle façon me limite à être plus passif qu'actif la plupart du temps, mais j'aime ce côté spectateur de ma propre existence. Les moments de dérive étant fatalement des moments ou ne pas en profiter pleinement irai à l'encontre de moi-même et me conduirait dans des situations trop paradoxales ou je ne maitriserai plus rien de ce qui se produit.
D'ailleurs, le fameux carpe diem que j'essaie d'appliquer correspond tout à fait dans le sens où il faut saisir l'instant propice, et non pas passer son temps à piocher dans tous les sens...

Voila pour la causalité, en ce qui est de l'équilibre et du karma, je crois en l'énergie, à l'aura. Je pense en terme de valeurs négatives et positives, surtout pas en bien et en mal. Le Karma est l'équilibre parfait entre ces deux polarités, qui permet d'entrevoir au mieux les choses sans basculer dans l'un ou l'autre extrême. Trop de positif rend insipide, trop de négatif est destructeur. En cela la "malchance" n'est que la résultante d'un penchant négatif où tout ce qu'on entreprend échoue irrémédiablement. En général la poisse tombe par série, plus ou moins longue, plus ou moins intense, mais se conclu par un rééquilibre par l'opposé. Ce qu'on appellerai une période de bonne fortune.
La recherche de l'équilibre est instinctive, à une phase de poisse il faut en général attendre la fin du cycle et non pas faire front, à une phase positive il faut perdurer dans sa lancée sans s'attarder sur les entraves. Le meilleur moyen d'en concevoir les subtilités étant la symbolique et la superstition, des représentations et des réflexes qui sont autant de repères pour ne pas sombrer dans la confusion.

A l'apogée de cette philosophie, et ce que je cherche à véhiculer par cette philosophie du chaos c'est un état d'équilibre capable d'annihiler tout penchant négatif ou positif, d'être en quelque sorte en dehors de cette influence et de pouvoir agir de manière réellement libre. Quelque part être comme un dieu, ou plutôt ce que Nietzsche nomme le surhomme

(pas trop tordu j'espère, c'est assez compliquer à formuler simplement)

En gros tu complique le simple et tu te contredis.

Tu es dans l'idée du karma, mais contre l'idée du Destin ?! Euh... y'a un os, révise tes classiques.

Aprés tout le destin est un un enchainement et une prolongation de multiples hasards.

La cause a effet est une histoire de karma certes, mais elle résulte d'actions antérieures qui, si on onveut éviter la "poisse" doivent être amélioré.

La poisse est un idée reçue. Je crois en la chance et ce, dépend de la période ou tu es né.
Et dans ta façon passive et spéctatrice d'appréhender la vie, en quoi en profite tu pleinement ? Une vache qui regarde passer le train ? ^^
Nan, c'est assez triste, tu ne trouve pas ? Par flemme passer a coté de tas de choses. C'est qu'il y a un moment ou tu vas vouloir rattraper un retard considérable.


Pour ce qui est des préceptes du Karma, je suis contre le principe d'anhilier tout désir.

Attention je n'ai pas dis que j'étais contre l'idée du destin :

je suis contre l'idée que notre histoire est toute tracée, le destin se limite à une première orientation d'origine extérieure

J'y vois par là le fait d'être européen, de vivre l'époque dans laquelle on est, et de nombreuses choses immuables qu'on ne pourra pas changer. Pour le reste, tu n'as pas bien saisi ce que j'entends par karma.
Après dans la causalité, j'y vois des cycles. Et dans ce que tu nomme l'enchainement et la prolongation de multiples hasards, intervient le libre arbitre, le choix personnel qui n'est pas le simple fruit du hasard. Je n'y vois pas de contradiction, ça soulève un paradoxe où on peut comparer nos versions de cette façon :

Le fait que l'on se rencontre en centre-ville tiens au fait (si on se place du côté du hasard) que nous nous trouvions tous les deux, pour des motifs divers, en ville. De mon côté je considère le choix que l'on a fait d'y aller, eu égard du temps qu'il fait, du monde qu'il risque d'y avoir ou des besoins que l'on aurait de s'y rendre. La conjonction de nos deux choix à fait que nous nous sommes trouvé au même endroit au même moment. Ce qui arrive parce qu'à un moment on a fait le choix de faire ou de ne part faire et une conséquence qui va au delà de la conception du hasard, et en analysant d'une manière approfondi les différents facteurs qui peuvent pousser quelqu'un à agir, on peut anticiper ses choix et en quelque sorte deviner l'avenir. (On se place là dans l'analyse des stratégies de chacun dans l'organisation de sa vie, de son environnement et autre).
Quant à la poisse et à la chance, ce sont des mots que l'on se donne pour décrire la réussite ou l'échec de ces anticipations. Je n'ai aucune idée reçu sur ces mots là et je les utilises pour simplifier un concept.

Après dans ma façon passive et spectatrice, je n'ai pas non plus parlé de flemme. Je vois souvent les choses avec une certaine nostalgie, mais en opposition avec l'impulsivité. Ça veut dire que j'agis en général après réflexion, j'observe et je ressens en essayant de comprendre ce qui se passe. Ça me fait passer à côté de certaines choses certes, mais ça m'évite aussi de foncer dans le mur. Et pour ce qui est du retard, je le rattrape tôt ou tard, comme tout le monde je pense

Pour ce qui est des préceptes du Karma, je suis contre le principe d'anhilier tout désir.

Ta conception de Karma se rapproche donc plus de la vision ésothérique occidentale, et la mienne du bouddhisme. Ce qui différencie également nos visions de ce que l'on appel destin.

Ta conception de Karma se rapproche donc plus de la vision kabbalistique, et la mienne du bouddhisme. Ce qui différencie également nos visions de ce que l'on appel destin.

FAUX, Le bouddhisme prône que pour trouver la félicité ( le nirvana ) il faut éradiquer tout désir.

La kabbale n'a rien a voir avec ça.

Oubli le mot kabbalistique. Reste à voir si tu veux chercher le détail qui te déplait ou si tu veux en discuter sérieusement. Présente ta façon de voir les choses et compare de manière constructive.
Peut être que je m'exprime mal, mais ne t'abaisse pas à poser des jugements sur la pensée des autres.

Profiter de chaque instant le plus possible, faire le plus de choses passibles, découvrir encore et encore, pour mourir en enseignat rien, comme un vieux radin, mouhahrahrahrahrf

Ah ben bravo, vive la mentalité ^^

Moi qui voulait une réponse plus spirituelle, voire religieuse pour les croyants ^^

Dareen a écrit:Ah ben bravo, vive la mentalité ^^

Moi qui voulait une réponse plus spirituelle, voire religieuse pour les croyants ^^

J'suis pas croyant, et TU VOULAIS ME FAIRE ECRIRE UN PAVE A 11H DU SOAR?

La philosophie n'inclue pas forcément la religion. Ta façon de voir la vie, comment tu la vis et pour quelles raisons tu la prend dans ce sens ou dans un autre .

Moi ben, ne vous attendez pas a un truc compliqué, c'est pas avec 12 ans derrière moi que je peut vraiment me faire une idée, mais je vous décris au moins ma façon de penser et de voir les choses actuel:
-Déjà je suis pas croyant (coté religion toussatoussa) mais je crois quand même en certaine choses (superstitieux oopah j'm'en tape je crois en ce que je crois un point cay tout) comme les grigris, l'instinct (croyez y il y en aura, n'y croyez plus, il n'y en aura plus).
-Je vois notre existence comme unique et non réutilisable et sans but particulier a atteindre sauf celui que tu te fixes si tu t'en fixe un: alors puisqu'on va tous crevez autant profiter un max de la vie et faire le maximum de choses que t'as envie de faire.

FIN

Je sais c'est pas très élaboré mais c'est comme ça que je vois les choses.

En gros, selon toi: on n'a qu'une vie et elle est courte ? Si c'est le cas, elle n'est surement pas sans but. a toi de lui trouver une utilité comme tu l'avances ^^

Ben oui mon mon but ce serai de faire le maximum de choses que j'ai envie de faire
exemple: monter un groupe ^^

C'est le rêve de beaucoup... ^^

Mais y en a d'autre:
-voir les gens plonger dans mes concerts
-jouer a guichet fermé
et pour débuter on va dire jouer devant plus de 50 personnes ^^

Carpe Diem

Petit changement avec mon changement de vie, en faire un maximum, prendre chaque expérience qui vient, et sinon, penser qu'a ma gueule ou a celle de ceux qui me sont proches, c'est pas dans mes prétentions que de porter et de m'apitoyer sur la miser de tout le monde

Quand on a vécu le meilleur de la Martinique, on est assez "pour ma gueule" en sortant. Mais faut relativiser... Plus tard, avec le temps.

C'est pas faux, mais bon rester sur la défensive ca permet d'éviter certains écueils quand tu changes d'environnement

justement, la ou tu es, tu n'as pas a rester sur la défensive. tu as, a être davantage naturel, pour ne pas t'attirer les foudres de ton entourage qui te trouvera vite lassant autrement.

Oé s'pafo, après tout, j'suis plus en martinique ^^

Tiens, un sujet que je n'avais pas vu et qui me fait me (re) interroger sur cette fuckin' question qu'on nous pose forcement au moins une fois dans notre vie quand on a rien d'autre à dire ou pour paraitre intéressant autour d'un verre.

Elle fait souvent "true penseur" (my ass) et pourtant j'ai jamais réellement su y répondre (et j'ai jamais compris comment on pouvait sincèrement y répondre).

"L'oeil dans les étoiles et le cul rivé au bitume", j'le dis dès le départ et c'est déjà une position difficile pour "appréhender la vie", comme dit l'autre.
Comme dit mon meilleur ami, "je rêve de ciel quand j'suis pris dans la coulée de boue". Une espèce d'Epicurisme ou de Carpe Diem imposé, triste et pathétique.
Être tous les jours "l'étranger" d'A. Camus parce que not' caboche vole bien trop loin de nos pieds.

Je n'appréhende pas la vie, j'appréhende l'instant quand celui-ci est assez puissant pour ne pas simplement glisser sur moi en emportant ses conséquences et tout son barda affectif.
Je ne me pose pas ou peu de questions parce que je m'en branle, au fond. Ou que je sais ne jamais pouvoir en obtenir la réponse, ou que je suis trop loin pour ne pas être dans l'indifférence la plus crasse.

Je n'appréhende pas ma vie, je la vis, et souvent à la troisième personne (ce qui n'est vraiment pas le meilleur point de vue pour réussir à trouver une putain de réponse à la question) en cherchant constamment ce qui pourrait me rendre vivant, ne serait-ce qu'un instant, même pour peu. Histoire de me déchainer, de passer cet/ces instant(s) de vie dans l'excès. Le vivre à en avoir mal, de joie ou non. Tant qu'on vit.

Ça demande un combat de tous les jours, pour ne pas docilement s'endormir dans le vide émotionnel, pour réussir à la saisir, cette émotion, quand elle vous passe à travers sans vous toucher parce qu'au fond, vous n'être pas là mais dans les étoiles.

Je pense que je vis sans espoir pour moi même, sachant pertinemment qu'à la fin, je s'rais aussi mort que le plus grand des rois ou le dernier des salauds. Mais j'veux rien regretter, ou en regretter le moins possible, alors j'attrape tout ce qui est possible au cas ou, finalement, ça s'rait assez fort pour créer l'étincelle.
J'me lève tous les matins face au monde et j'lui crache au visage en le regardant droit dans les yeux avant de lui serrer la main et de me jeter dedans.

Shon' - sans doute pas très clair.

Hum. Ce sujet me laisse trés perplexe.

Je pense sincèrement que j'aurais besoin d'écrire un livre si je voulais y répondre sans devoir vomir en écrivant. C'est une chose qui m'a beaucoup trotté dans la tête, formulé différemment.

En y réfléchissant, il y a quand même un truc qui ressort en permanence ;

- Toujours tout prendre au sérieux. Mais jamais rien au dramatique.

Vivre maintenant, vivre en harmonie avec la nature, vivre l'instant et en apprécier le bon et le mauvais, tirer des leçons de chaque erreurs, ne pas considérer l'échec comme une chose immuable, ne pas se priver mais ne pas aller dans l’excès, ne pas rester monolithique. Changer, évoluer, avancer... Bref, vivre quoi.

C'est bien, maintenant, met tout ça en application