Le dandysme
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Le dandysme
Et oui je récidive je suis incorrigible
Le dandy, esthète solitaire se caractérise par son costume et une attitude qui le placent en être original parmi ses semblables. Le dandy n'attend rien du monde. Il se met à distance des modes pour mieux orchestrer la sienne, s'oppose aux façons de pensée communes, au progrès même. Il aspire à quelque chose de plus grand ; c'est pourquoi il peut apparaître méprisant. D'où les railleries des caricaturistes. La démocratie et la pensée égalitaire ne sont pas de son ressort car seul lui importe de faire de sa vie une oeuvre d'art à part entière. Le dandy semble à première vue appartenir à ce courant du romantisme aristocratique tourné vers une oisiveté constructrice de sa propre personne en dehors du monde du travail tel que l'envisage la bourgeoisie montante du XIXe siècle.
Les dandys toujours mouvants, toujours différents, narguent les académies et se dérobent à toutes les curiosités. La multiplicité de leurs individualités fait d'eux des êtres absolument atypiques. Et le masque du mystère voile le secret de leur nature. Le mot dandy suppose donc un infini pluriel et une singularité indéfinie. Le mot dandysme, lui, évoque une généralité bien illusoire. Jouant sur plusieurs tableaux, il échappe totalement à la tentative dogmatique d'une définition unique. La variété des dandys et l'absence de référence conceptuelle stable rend leur identification difficile. On oscille en général entre deux attitudes : l'exclusive qui est celle de Barbey d'Aurevilly, faisant de Brummell une figure éblouissante, un modèle inégalé, tout ce qui s'en écarte étant considéré comme une approximation - c'est aussi celle de Byron jugeant les dandys si peu nombreux qu'il les comptait sur les doigts d'une main.
L'attitude inverse est celle de la prolifération qui admet des dandys sobres, excentriques, des mondains affables, des misanthropes ombrageux. A chacun sa vérité : ces deux points de vue supposent des conceptions différentes et admissibles du dandysme.
Figures du dandysme:
Robert de Montesquiou:
Le comte Robert de Montesquiou-Fézensac, plus communément appelé Robert de Montesquiou, est un homme de lettres et un dandy né à Paris le 7 mars 1855 et mort à Menton (Alpes-Maritimes) le 11 décembre 1921. La fascination exercée par son personnage sur ses contemporains en a fait le modèle de nombreux héros de romans : des Esseintes dans À Rebours (1884) de Huysmans, le comte de Muzaret dans Monsieur de Phocas (1901) de Jean Lorrain et, surtout, le baron de Charlus dans À la recherche du temps perdu de Marcel Proust. Montesquiou a publié onze volumes de poésie, trois romans, trois volumes de souvenirs et de nombreuses œuvres critiques. Sa poésie — qu’il jugeait la partie la plus importante de son œuvre — est généralement jugée précieuse et affectée ; elle est à tout le moins inégale. En revanche, Montesquiou critique fut, selon la formule de Marcel Proust, le « professeur de beauté » de toute une génération. Parmi les mots de ce collectionneur d’art, surnommé le « Prince Hortensia », sa fleur favorite, on cite souvent : « L’infidélité des objets, c’est de survivre à ceux qui les ont aimés.
George Brummel dit Beau Brummel:
George Bryan Brummell, né le 7 juin 1778 à Londres, et mort le 30 mars 1840 à Caen, connu sous le nom de Beau Brummell (The Beau), était un arbitre britannique de la mode sous la régence du Royaume-Uni (1811-1820) et un ami du Prince régent George IV. Il dirigea la tendance masculine à porter des vêtements raffinés et admirablement coupés, ornés de cravates minutieusement nouées.
Brummell est considéré comme l’initiateur du costume de l'homme moderne, porté avec la cravate ; ce costume est maintenant en usage dans le monde entier, pour les affaires et les occasions formelles. Brummell prétendait prendre cinq heures pour s’habiller et recommandait que les bottes soient lustrées avec de la mousse de champagne, sans doute plus pour s'amuser des auditeurs trop crédules. Son style d’habillement et de comportement finit par être connu sous le terme de dandysme.
Gravure miniature de Brummell
Pendant une quinzaine d'années, il régna en grand maître sur la scène londonienne; plusieurs écrivains ont tenté de comprendre comment un homme qui n'était ni riche, ni particulièrement beau, ni de naissance noble, pût être admiré de toute la haute société de Londres. Il inspira à Barbey d'Aurevilly son essai philosophique Du dandysme et de George Brummell et avant lui de très nombreux personnages de romans anglais à la mode, dont le plus connu est le héros du livre à succès de Bulwer-Lytton, Pelham ou les aventures d'un gentleman.
Il était réputé pour ses belles manières, son port noble et sa démarche élégante, mais aussi pour son esprit très railleur, et il détruisit plusieurs réputations par un sarcasme jeté du haut de sa cravate.
Passionné de jeu, il s'endetta à tel point qu'il dut fuir ses créanciers. N'ayant plus les moyens de recourir aux blanchisseurs, il se mit à porter des cravates noires (inédit pour l'époque). Exilé en France, George Brummell s'installa à Caen en 1830. Il y fut un temps consul d'Angleterre. Ruiné et souffrant de la syphilis, il fut interné au Bon Sauveur en 1838 où il mourut deux ans plus tard, après avoir connu la prison pour dettes. Il fut alors inhumé au cimetière protestant de Caen qui se situe sur le Campus 1 de l'université de Caen.
On retrouve sa personnalité marquante dans l'opérette éponyme Brummell 1du compositeur non moins dandy Reynaldo Hahn, créée le 17 janvier 1931 aux Folies Wagram. Et précédemment dans la pièce de l'américain Clyde Fitch Beau Brummel, jouée en 1890.
Lord Kira:Je sais il est beau de rêver parfois ^^
Le dandy, esthète solitaire se caractérise par son costume et une attitude qui le placent en être original parmi ses semblables. Le dandy n'attend rien du monde. Il se met à distance des modes pour mieux orchestrer la sienne, s'oppose aux façons de pensée communes, au progrès même. Il aspire à quelque chose de plus grand ; c'est pourquoi il peut apparaître méprisant. D'où les railleries des caricaturistes. La démocratie et la pensée égalitaire ne sont pas de son ressort car seul lui importe de faire de sa vie une oeuvre d'art à part entière. Le dandy semble à première vue appartenir à ce courant du romantisme aristocratique tourné vers une oisiveté constructrice de sa propre personne en dehors du monde du travail tel que l'envisage la bourgeoisie montante du XIXe siècle.
Les dandys toujours mouvants, toujours différents, narguent les académies et se dérobent à toutes les curiosités. La multiplicité de leurs individualités fait d'eux des êtres absolument atypiques. Et le masque du mystère voile le secret de leur nature. Le mot dandy suppose donc un infini pluriel et une singularité indéfinie. Le mot dandysme, lui, évoque une généralité bien illusoire. Jouant sur plusieurs tableaux, il échappe totalement à la tentative dogmatique d'une définition unique. La variété des dandys et l'absence de référence conceptuelle stable rend leur identification difficile. On oscille en général entre deux attitudes : l'exclusive qui est celle de Barbey d'Aurevilly, faisant de Brummell une figure éblouissante, un modèle inégalé, tout ce qui s'en écarte étant considéré comme une approximation - c'est aussi celle de Byron jugeant les dandys si peu nombreux qu'il les comptait sur les doigts d'une main.
L'attitude inverse est celle de la prolifération qui admet des dandys sobres, excentriques, des mondains affables, des misanthropes ombrageux. A chacun sa vérité : ces deux points de vue supposent des conceptions différentes et admissibles du dandysme.
Figures du dandysme:
Robert de Montesquiou:
Le comte Robert de Montesquiou-Fézensac, plus communément appelé Robert de Montesquiou, est un homme de lettres et un dandy né à Paris le 7 mars 1855 et mort à Menton (Alpes-Maritimes) le 11 décembre 1921. La fascination exercée par son personnage sur ses contemporains en a fait le modèle de nombreux héros de romans : des Esseintes dans À Rebours (1884) de Huysmans, le comte de Muzaret dans Monsieur de Phocas (1901) de Jean Lorrain et, surtout, le baron de Charlus dans À la recherche du temps perdu de Marcel Proust. Montesquiou a publié onze volumes de poésie, trois romans, trois volumes de souvenirs et de nombreuses œuvres critiques. Sa poésie — qu’il jugeait la partie la plus importante de son œuvre — est généralement jugée précieuse et affectée ; elle est à tout le moins inégale. En revanche, Montesquiou critique fut, selon la formule de Marcel Proust, le « professeur de beauté » de toute une génération. Parmi les mots de ce collectionneur d’art, surnommé le « Prince Hortensia », sa fleur favorite, on cite souvent : « L’infidélité des objets, c’est de survivre à ceux qui les ont aimés.
George Brummel dit Beau Brummel:
George Bryan Brummell, né le 7 juin 1778 à Londres, et mort le 30 mars 1840 à Caen, connu sous le nom de Beau Brummell (The Beau), était un arbitre britannique de la mode sous la régence du Royaume-Uni (1811-1820) et un ami du Prince régent George IV. Il dirigea la tendance masculine à porter des vêtements raffinés et admirablement coupés, ornés de cravates minutieusement nouées.
Brummell est considéré comme l’initiateur du costume de l'homme moderne, porté avec la cravate ; ce costume est maintenant en usage dans le monde entier, pour les affaires et les occasions formelles. Brummell prétendait prendre cinq heures pour s’habiller et recommandait que les bottes soient lustrées avec de la mousse de champagne, sans doute plus pour s'amuser des auditeurs trop crédules. Son style d’habillement et de comportement finit par être connu sous le terme de dandysme.
Gravure miniature de Brummell
Pendant une quinzaine d'années, il régna en grand maître sur la scène londonienne; plusieurs écrivains ont tenté de comprendre comment un homme qui n'était ni riche, ni particulièrement beau, ni de naissance noble, pût être admiré de toute la haute société de Londres. Il inspira à Barbey d'Aurevilly son essai philosophique Du dandysme et de George Brummell et avant lui de très nombreux personnages de romans anglais à la mode, dont le plus connu est le héros du livre à succès de Bulwer-Lytton, Pelham ou les aventures d'un gentleman.
Il était réputé pour ses belles manières, son port noble et sa démarche élégante, mais aussi pour son esprit très railleur, et il détruisit plusieurs réputations par un sarcasme jeté du haut de sa cravate.
Passionné de jeu, il s'endetta à tel point qu'il dut fuir ses créanciers. N'ayant plus les moyens de recourir aux blanchisseurs, il se mit à porter des cravates noires (inédit pour l'époque). Exilé en France, George Brummell s'installa à Caen en 1830. Il y fut un temps consul d'Angleterre. Ruiné et souffrant de la syphilis, il fut interné au Bon Sauveur en 1838 où il mourut deux ans plus tard, après avoir connu la prison pour dettes. Il fut alors inhumé au cimetière protestant de Caen qui se situe sur le Campus 1 de l'université de Caen.
On retrouve sa personnalité marquante dans l'opérette éponyme Brummell 1du compositeur non moins dandy Reynaldo Hahn, créée le 17 janvier 1931 aux Folies Wagram. Et précédemment dans la pièce de l'américain Clyde Fitch Beau Brummel, jouée en 1890.
Lord Kira:Je sais il est beau de rêver parfois ^^
Lord Kira- Graine
Re: Le dandysme
Je me place très en dessous de ces figures emblématiques.
Je ne suis qu'un Dandy amateur,rien de plus.
Ceci défini bien se que je suis
" Le dandy, esthète solitaire se caractérise par son costume et une attitude qui le placent en être original parmi ses semblables. Le dandy n'attend rien du monde. Il se met à distance des modes pour mieux orchestrer la sienne, s'oppose aux façons de pensée communes, au progrès même. Il aspire à quelque chose de plus grand ; c'est pourquoi il peut apparaître méprisant. "
Après chacun pourra me voir comme bon lui semble,il met impossible de plaire à tout le monde ^^.
Mais je suis bien fasciné par ces êtres à par qui étaient élégants en toutes circonstances.
Je ne suis qu'un Dandy amateur,rien de plus.
Ceci défini bien se que je suis
" Le dandy, esthète solitaire se caractérise par son costume et une attitude qui le placent en être original parmi ses semblables. Le dandy n'attend rien du monde. Il se met à distance des modes pour mieux orchestrer la sienne, s'oppose aux façons de pensée communes, au progrès même. Il aspire à quelque chose de plus grand ; c'est pourquoi il peut apparaître méprisant. "
Après chacun pourra me voir comme bon lui semble,il met impossible de plaire à tout le monde ^^.
Mais je suis bien fasciné par ces êtres à par qui étaient élégants en toutes circonstances.
Lord Kira- Graine
Re: Le dandysme
Mon cher lord, tout comme j'ai pu dejà te le dire sur GR, tu es un digne représentant du dandysme
Et plus je vois tes photos, plus tu me fais penser à un mec qui habite près de chez moi et qui est toujours aussi bien vêtu.
Et plus je vois tes photos, plus tu me fais penser à un mec qui habite près de chez moi et qui est toujours aussi bien vêtu.
effeffe- Jeune pousse
Re: Le dandysme
Merci^^,mais le dandysme est un défaut de famille,je vous présente feu mon grand père Roger Ravat.
Il y a un aire de famille.^^
Il y a un aire de famille.^^
Lord Kira- Graine
Re: Le dandysme
En tout cas, je n'aime pas du tout sa coiffure. ça chie avec le reste. il a pourtant une belle gueule. et une prestance naturelle.
Keir- Despote
Re: Le dandysme
A ça lui et moi avons le même défaut,les cheveux très indisciplinés^^ .
Lord Kira- Graine
Re: Le dandysme
J'aime pas de danyisme, je pourrais pas l'expliquer en détail, mais ca m'attire pas du tout
Chewbacca- Graine
Re: Le dandysme
Bah en fait c'est une question de gout, j'aime pas la façon d'être et de s'habiller
Chewbacca- Graine
Re: Le dandysme
Je vais citer le répurgateur de Kaamelott "Au bucher au bucher"^^.
C'est vrais que tout est une question de gout .
C'est vrais que tout est une question de gout .
Lord Kira- Graine
Re: Le dandysme
Par exemple, je trouve extrêmement immonde les treillis Jaune et gris :evil:
Keir- Despote
Re: Le dandysme
JdKL a écrit:Par exemple, je trouve extrêmement immonde les treillis Jaune et gris :evil:
Serait-ce du troll ?
(remarque, chuis pas fan non plus. )
Le dandysme, j'aime l'esthétique, mais pas fan de "l'attitude".
1988_- Jeune pousse
Re: Le dandysme
ouais voilà, l'attitude me fais penser a quelqu'un qui se sent plus haut que les autres: un mec au comportement hautain toussatoussa, après c'est peut-être l'effet voulu mais c'est mon ressenti.
FelX- Jeune pousse
Re: Le dandysme
ben, c'est en partie, un trait de caractère de certains dandys, mais faut pas tous les mettre dans le même panier.
Keir- Despote
Re: Le dandysme
C'est cool ceci dit, je pense que le terme de dandy et les comportement qui vont avec ont largement évolué. On ne peut pas se déclarer dandy aujourd'hui au sens où pouvaient l'entendre un Brummel ou un Wilde. Les moeurs ont changé, la société aussi. L'attitude d'un "dandy XVIIIeme" aujourd'hui ne saurait être comparable à celle d'antant qu'en ce qu'elle reste un "calque" avec ses qualités mais surtout ses défauts.
Pour moi je ne vois pas l'intérêt de reproduire les normes qui firent les dandys d'autrefois et qui sont aujourd'hui désuètes. Les dandys existent encore mais ils n'ont plus l'air d'il y a quelques siècles.
Pour moi je ne vois pas l'intérêt de reproduire les normes qui firent les dandys d'autrefois et qui sont aujourd'hui désuètes. Les dandys existent encore mais ils n'ont plus l'air d'il y a quelques siècles.
Joyce- Jeune pousse
Re: Le dandysme
Et surtout avec les moeurs et régles actuelles. les attitudes d'un dandy d'autrefois, seraient surement mal percues. semblables à de la condescendance voir du has-been, non ?
Keir- Despote
Re: Le dandysme
Maybe.
En tout cas le fait d'être un dandy ou pas actuellement se règle avec le milieu dans lequel on évolue. Sinon cela n'a pas de sens.
En tout cas le fait d'être un dandy ou pas actuellement se règle avec le milieu dans lequel on évolue. Sinon cela n'a pas de sens.
Joyce- Jeune pousse
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